Jean-Paul Noguès participe à la grande Exposition annuelle du collectif Café Photo Marseille (CPM) qui se tiendra du 14 au 29 octobre 2023 au Marseille 3013 – 52 rue de la République 13002 – avec 60 photographes exposés en tirages sur le thème OXYMORE & en projection de séries sur le thème du MYSTÈRE !
Amorcée pendans le confinement de mars 2020 et poursuivie au-delà, cette série est une introspection visuelle qui vous invite dans l’intimité de ma famille. Elle y questionne ma perception de l’enfermement, de la condition humaine et de la liberté. De petits instants choisis, traces légères ou douloureuses, qui peuvent résonner en chacun de nous, acteurs de cette expérience collective. La série totale a été éditée en avril 2023 dans un livre format poche chez Photo#graphie éditions.
Amorcée pendans le confinement de mars 2020 et poursuivie au-delà, cette série est une introspection visuelle qui vous invite dans l’intimité de ma famille. Elle y questionne ma perception de l’enfermement, de la condition humaine et de la liberté. De petits instants choisis, traces légères ou douloureuses, qui peuvent résonner en chacun de nous, acteurs de cette expérience collective. La série totale a été éditée en avril 2023 dans un livre format poche chez Photo#graphie éditions.
Dans sa série « Convictions intimes », Jean-Paul Noguès envisage de témoigner de ces instants du quotidien où les corps se présentent à nous avec grâce et splendeur, dans une trame immobile. Ce travail en noir et blanc du nu féminin tente de rendre sensible la singularité de chaque corps au plus près de la peau et de ses émotions.
Auteur photographe marseillais, Jean-Paul Noguès travaille ses images à la recherche de « l’instant contemplatif ». Son univers est traversé par les thèmes de la nature, du corps et de l’intime, avec un rapport récurrent à l’abstraction. Ses œuvres, présentées régulièrement en festivals, font l’objet d’un livre, « achroamties d’un printemps » (éd. Photo#graphie), paru en 2023.
Emmanuelle Sarrouy & Charlotte Hamer, poétesses représentées par le Collectif Endogène vous invitent à repenser le monde et habiter le temps… Une expérience interactive. Un voyage.
Cette lecture performée est accueillie le samedi 24 juin 2023 • 20h sur Saint-Andéol 26150 par Baby & Bruno Robinne. Renseignements/Réservations : Baby 07 87 49 98 31
[…] Réminiscences. Souvenirs éclats fragments ressurgissent des pages re/visitées. Je range quelques catalogues et magazines sauvés du passé. Des événements vécus refont aussitôt surface. Arrimés à la mémoire profonde. C’est tout à fait étonnant cette faculté qu’a notre mémoire à se cacher dans les pages conservées. À l’abri du vent et du soleil. Du froid et de la pluie… On croit oublier. Et puis un jour on ouvre un livre un magazine une boîte un tiroir… Et c’est là. Intact. Dans les mouvements de l’air.
au diapason des couleurs de l’automne et la route (au ralenti ?) […]
Préface de Dominique Sorrente (extraits)
IL Y A TANT À CHAQUE JOUR
Un journal de bord est d’abord une affaire de respiration. Dans cet exercice, il ne s’agit pas de s’abstraire du tumulte pour faire œuvre d’installation, mais de procéder à des va-et-vient entre le rythme du quotidien et la mise en écriture des instants. Le geste a ceci de précieux pour le lecteur qu’il le conduit à suivre un cheminement fait de notations, de sensations, de pensées qui sont nées dans un calendrier librement traversé. « La poésie est de la vie interprétée », écrivait jadis Joe Bousquet. […]
La vie, chaplinesque parfois, se faufile partout dans les interstices. Le maître mot est celui de synchronicité, chère à Carl Gustav Jung.
On est au cœur de la quête hybride revendiquée par la poétesse comme une seconde nature de vivre. Quelque chose de trépidant, de gourmand, de sensible, avec le désir chevillé à la plume de graver des instants qui l’ont arrêtée, le temps d’une inscription, pour mieux faire corps avec le mouvement du monde. […]
Suivre ce journal de bord est une leçon de vie intense. Avec ses sautes de forme, ses lâchages, ses vaillances, ses jubilations. Au jeudi 17 mars, on lit : « Vous reprendrez bien un peu du poil de la bête ?! »
Emmanuelle Sarrouy n’en a pas fini de nous apprendre à jeter à la mer, à temps et à contretemps, des bateaux-poèmes facétieux et aimants. De nous embarquer, pour notre grand plaisir, dans son Ciel étoilé d’étourneaux entêtés.