Actualité bis – Juin 2024

Le chant de la pluie citadine déversant gouttelettes et particules fines. L’écho d’un chant d’oiseaux emmitouflé de nuages. Obscurité lumineuse des réveille-matins citadins. Les étoiles se sont fait la malle. La Lune n’en parlons pas. La poésie a insisté à la porte-fenêtre. J’ai ouvert grand. Les chats se sont faufilés. La poésie a chuchoté. J’ai écouté ce qu’elle avait à me dire. Patiemment. Et puis elle. S’est engouffrée. Escortée de. Mille papillons dorés. Promesse d’une belle journée pluvieuse.

 

le poème s’invite

au fil des mots

au fil de l’eau

 

Dans ces pages, il y a une totalité faite de sons, d’images, et de mots. Le philosophe Hermann Schmitz, dans Les sentiments comme atmosphères, écrit “Les sentiments sont des atmosphères qui se répandent dans l’espace et des pouvoirs qui saisissent charnellement”. C’est parce qu’on peut ressentir très fort l’atmosphère de ce que vit l’autrice, qu’alors, comme elle l’écrit au 23 avril 2023, et puisque j’écris ces mots ce même jour mais un an plus tard, “quelque chose d’indicible nous embarque”. Hortense Raynal, le 23 avril 2024 (préface)

Jacques Flament Éditions, 2024

EXTRAIT

Jeudi 6 juillet 2023.

La Lune joue avec les masses nuageuses. La poésie manque. Les martinets sortent en bandes. Il se joue quelque chose dans le ciel ce. Matin calme avant. J’aimerais lui écrire. J’aimerais qu’on se parle. J’aimerais. J’aimerai. Encore.

Elle. Aimerait être un nuage.

Emmanuelle Sarrouy

 

 

Actualité – Décembre 2023

Jacques Flament éditions, 2023

QUATRIÈME DE COUVERTURE…

Un beau matin d’hiver, l’histoire d’amour n’en finissait pas d’en finir. Mais avait-elle un jour réellement commencé ? Quand les poissons ont soif d’amour Ils remontent les rivières en pleurant…

UNE RIVIÈRE, poèmélancoliquide, est une histoire d’amour et de larmes qui se remonte à contre-courant. Poème obstiné qui n’en finit pas de dire je t’aime. Les textes ici rassemblés, dialogues fantômes avec l’invisible, l’absent, le lointain, ont été écrits et sauvés pour tenter de dire l’existence du sentiment amoureux et pour le maintenir en vie. Parce que la poésie, cet espace de liberté absolue, encre nos désirs.

Emmanuelle Sarrouy

Actualité – Juillet 2023

Off’Arles – La Fontaine Obscure invite le Café Photo Marseille

12 photos de Jean-Paul Noguès – Arles, France

Achromaties d’un printemps de Jean-Paul Noguès

Amorcée pendans le confinement de mars 2020 et poursuivie au-delà, cette série est une introspection visuelle qui vous invite dans l’intimité de ma famille. Elle y questionne ma perception de l’enfermement, de la condition humaine et de la liberté. De petits instants choisis, traces légères ou douloureuses, qui peuvent résonner en chacun de nous, acteurs de cette expérience collective. La série totale a été éditée en avril 2023 dans un livre format poche chez Photo#graphie éditions.

Actualité – Octobre 2023

7e Festival de la Photographie de Besançon – 6-7 octobre 2023

12 photos de Jean-Paul Noguès – Grain d’Pixel, Besançon, France

Achromaties d’un printemps de Jean-Paul Noguès

Amorcée pendans le confinement de mars 2020 et poursuivie au-delà, cette série est une introspection visuelle qui vous invite dans l’intimité de ma famille. Elle y questionne ma perception de l’enfermement, de la condition humaine et de la liberté. De petits instants choisis, traces légères ou douloureuses, qui peuvent résonner en chacun de nous, acteurs de cette expérience collective. La série totale a été éditée en avril 2023 dans un livre format poche chez Photo#graphie éditions.

Actualité – Mai 2023

Fraîchement édité chez Jacques Flament © emmanuelle sarrouy, 2023

[…] Réminiscences. Souvenirs éclats fragments ressurgissent des pages re/visitées. Je range quelques catalogues et magazines sauvés du passé. Des événements vécus refont aussitôt surface. Arrimés à la mémoire profonde. C’est tout à fait étonnant cette faculté qu’a notre mémoire à se cacher dans les pages conservées. À l’abri du vent et du soleil. Du froid et de la pluie… On croit oublier. Et puis un jour on ouvre un livre un magazine une boîte un tiroir… Et c’est là. Intact. Dans les mouvements de l’air.

au diapason
des couleurs de l’automne
et la route
(au ralenti ?) […]

  Préface de Dominique Sorrente (extraits)
 
IL Y A TANT À CHAQUE JOUR
 
Un journal de bord est d’abord une affaire de respiration. Dans cet exercice, il ne s’agit pas de s’abstraire du tumulte pour faire œuvre d’installation, mais de procéder à des va-et-vient entre le rythme du quotidien et la mise en écriture des instants. Le geste a ceci de précieux pour le lecteur qu’il le conduit à suivre un cheminement fait de notations, de sensations, de pensées qui sont nées dans un calendrier librement traversé. « La poésie est de la vie interprétée », écrivait jadis Joe Bousquet. […]
 
La vie, chaplinesque parfois, se faufile partout dans les interstices. Le maître mot est celui de synchronicité, chère à Carl Gustav Jung.
 
On est au cœur de la quête hybride revendiquée par la poétesse comme une seconde nature de vivre. Quelque chose de trépidant, de gourmand, de sensible, avec le désir chevillé à la plume de graver des instants qui l’ont arrêtée, le temps d’une inscription, pour mieux faire corps avec le mouvement du monde. […]
 
Suivre ce journal de bord est une leçon de vie intense. Avec ses sautes de forme, ses lâchages, ses vaillances, ses jubilations. Au jeudi 17 mars, on lit : « Vous reprendrez bien un peu du poil de la bête ?! »
 
Emmanuelle Sarrouy n’en a pas fini de nous apprendre à jeter à la mer, à temps et à contretemps, des bateaux-poèmes facétieux et aimants. De nous embarquer, pour notre grand plaisir, dans son Ciel étoilé d’étourneaux entêtés.